Suite à une audience marathon au tribunal d’instance de Ziguinchor, Ousmane Sonko, l’opposant sénégalais et maire de Casamance, a été autorisé à réintégrer les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour l’élection présidentielle du 25 février prochain.
Jeudi dernier, Ousmane Sonko, figure de l’opposition, a vécu un moment crucial dans sa carrière politique lors de l’examen de sa demande de réinscription sur les listes électorales par le tribunal d’instance de Ziguinchor. Son avocat, Saïd Larifou, a finalement annoncé la décision tant attendue : « Nous avons remporté le dossier ! Le juge a ordonné la réinscription d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. »
Cette victoire judiciaire fait suite à la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales en raison des multiples procédures judiciaires auxquelles il était confronté. Son inéligibilité menaçait sa participation à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2023. Le tribunal a donc choisi de restaurer ses droits civiques, rouvrant ainsi la voie à sa candidature.
Ousmane Sonko est à la tête des « Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité » (Pastef), un parti qui a considérablement accru son influence ces dernières années. Sa candidature à la présidentielle a suscité un intérêt remarquable, et son rétablissement sur les listes électorales pourrait bien influencer la dynamique politique du Sénégal.