Aucun pays ne peut vivre replié sur lui-même. Cet adage s’illustre parfaitement avec la crise qui secoue le Niger depuis quelques semaines.
Le Bénin a cru pouvoir se passer du Niger en fermant sa frontière avec ce dernier.
En effet, le Bénin condamnant vertement le coup de force qui a fait partir Mohamed Bazoum du pouvoir, a décidé de mettre le pays sous sanction, allant jusqu’à la fermeture de sa frontière avec Niamey.
Mais, cette décision semble ne pas être seulement préjudiciable au Niger. Avec un sous-sol assez riche et diversifié, le pays exporte plusieurs de ses produits vers les autres pays de la sous-région.
Le Bénin qui a également fermé ses frontières avec le Niger, semble lui-même en subir les conséquences.
Depuis cette fermeture des frontières, le prix de l’oignon a connu une hausse considérable à Cotonou. Ce légume condimentaire très prisé dans la cuisine béninoise venait en partie du Niger.
Autrement, Niamey était celui qui fournissait les plus grandes quantités d’oignons au Bénin pour couvrir les besoins du pays.
La hausse du prix du sac d’oignon a été remarquée dès le lendemain de la fermeture des frontières. C’était au mois d’août dernier.
Il convient de souligner que Patrice Talon a décidé de revoir sa copie avec la junte au pouvoir au Niger. Le régime de Cotonou a décidé de collaborer avec les putschistes et de ne plus brandir la menace d’une intervention militaire.